Quelques noms parmi les 953 creusois arrêtés pour avoir pris part à l’insurrection communaliste. Quelques noms, parmi les milliers de creusois qui prient part de près ou de loin à la lute dans les rangs fédérés en 1871. On estime qu'entre 1500 et 3000 creusois, pour la plupart maçons, seraient morts (tués ou fusillés) pendant les combats sur les remparts et la Semaine Sanglante.
François Aufaure, maçon né à Bussière Dunoise (Creuse) en 1852, prend part à l’insurrection de la Commune de Paris et est condamné à la déportation en Nouvelle Calédonie jusqu’en 1879. .
Antoine Blondet, tailleur de pierre né à Jalesches (Creuse) en 1845, prend part à l’insurrection de la Commune de Paris au sein du 119ème bataillon de la garde nationale et est condamné à la déportation en Nouvelle Calédonie.
Jean Coucaud, maçon né à Chabannes (Creuse) en 1848, prend part à l’insurrection de la Commune de Paris et est condamné à la déportation en forteresse.
Jean Dissoubray, né à Saint Germain Beaupré (Creuse) en 1835, prend part à l’insurrection de la Commune de Paris et est condamné à 5 ans de détention. 36 ans.
Félix Gaumet, maçon né en 1832 à Champagnac (Creuse), prend part à l’insurrection de la Commune de Paris comme capitaine au 214ème bataillon de la garde nationale et est condamné par contumace à la déportation en forteresse.
Simon Givernaud, né à Saint Vaury (Creuse) en 1839, militaire puis fleuriste à Paris. Sergent au 88ème bataillon de la garde nationale pendant le 1er siège, il est élu sous lieutenant au même bataillon et reçoit 2 blessures en défendant la barricade de la rue de Turbigo. Condamnée à la déportation en Nouvelle Calédonie en 1872, sa peine est commuée en 5 ans de détention.
Jean Gouny, maçon né en 1833 à Aubusson (Creuse) , simple garde au 183ème bataillon pendant le premier siège, il prend part à l’insurrection de la Commune de Paris, est arrêté le 28 mai près de la mairie du XXème arrondissement où il a pris part aux derniers combats, condamné à la déportation en 1872, sa peine est commuée en 3 ans de prison avec privation de droits civiques.
Etienne Jardy, maçon né à La Feyté (Creuse) en 1840, prend part à l’insurrection et est condamné à la déportation en Nouvelle Calédonie jusqu’en 1879.
André Lagoutte, maçon né Saint Sébastien (Creuse) en 1843, prend part à l’insurrection de la Commune de Paris au sein du 165ème bataillon de la garde nationale. Arrêté par les allemands le 29 mai, condamné à la déportation.
Antoine Peynot, militaire puis maçon, né en 1837 à Parsac (Creuse), prend part à l’insurrection de la Commune de Paris au sein du 110ème bataillon de la garde nationale, fait prisonnier place Jeanne d'Arc, condamné à 1 an de prison.
François Sauvanet, tailleur de pierre né à Blessac (Creuse) en 1842, prend part à l’insurrection de la Commune de Paris comme lieutenant dans l’artillerie de la XIVème légion. Condamné par contumace en 1872 à la déportation en enceinte fortifiée.
Auguste Tartary, maçon né à la Rochette (Creuse) en 1838, prend part à l’insurrection de la Commune de Paris au sein du 156ème bataillon fédéré. Il suit son bataillon sur les remparts contre les Versaillais. Pendant la semaine sanglante, Tartary se bat successivement dans le sud de la capitale, à Nation, sur la voie e chemin de fer de ceinture puis au Père-Lachaise. Errant, il est finalement arrêté. Condamné à la déportation en Nouvelle Calédonie où les autorités le qualifièrent de « communard incorrigible ». Amnistié en 1879.
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